Didier Calame

Conseiller national

Un homme de terrain qui a les pieds sur terre
et dans la terre.

La Nature et la météo évolue, et les risques qui lui sont lié avec. Et après

Le Conseil fédéral est chargé d'étudier et de mettre en place 80% des moyens qui auparavant était destinés à la coopération internationale au développement, à la disposition des régions de Suisse touchées par des catastrophes naturelles et d'investir dans la recherche visant à prévenir les risques de catastrophes naturelles et à renforcer la résilience des régions concernées.

En juin 2019, le village de Dombresson (NE) ainsi que d'autres villages du Val-de-Ruz (NE) ont été touchés par de graves inondations après de violentes intempéries. En juin 2021, le village de Cressier (NE) a été inondé. En juillet 2023, la ville de La Chaux-de-Fonds (NE) est frappée par une tempête sans précédent. En juin 2024, la ville de Sierre (VS) est dévastée par une vague de crue. En juillet 2024, le Val Maggia (TI) est frappé par des orages qui provoquent un glissement de terrain, et enfin, en 2025, la commune de Blatten (VS) est touchée par des glissements de terrain.la liste n'étant pas exhaustive.

Les coûts liés à ces événements naturels sont considérables et s'élèvent à plusieurs centaines de millions de francs. De plus, nous savons que de telles catastrophes vont se multiplier, ce qui entraînera une augmentation constante des coûts.

Afin d'alléger la charge financière qui pèse sur les communes et les cantons en cas de catastrophes naturelles, nous demandons au Conseil Fédéral de mettre dès à présent 80 % des fonds destinés à la coopération internationale au développement, à la disposition des régions suisses touchées par de tels événements et d'investir dans la recherche sur la prévention des risques naturels et le renforcement de la résilience des régions concernées. Il est important aujourd'hui de pouvoir mettre dans le budget fédéral des moyens pour ces évènement qui reviennent régulièrement, et qui coûte des centaines de millions de francs de dégâts ,sans compter les incidences sur les habitants de ces régions impactées. Il n'est plus tolérable aujourd'hui de distribuer des millions de francs a l'aide au développement à l'étranger alors que l'on doit faire les fonds de tiroir pour trouver quelques sous que l'on a plus pour aider les régions Suisse sinistrée.


Didier Calame
Les Planchettes (CH) (NE)

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